Commune de Guérard 77580
Les origines joyeuses Les premières traces d'une occupation, peut-être un peu timide, remontent au Paléolithique, puis au Néolithique (fouilles de 1986 et 1987) et à l'époque gauloise. Pendant la période gallo-romaine, on trouve plusieurs preuves de l'existence de sites importants datant des IIe et IIIe siècles de notre ère (fouilles de 1967), surtout dans le charmant hameau de Rouilly-le-Haut, avec ses vestiges de chauffage au chaud (hypocaustes) et d'activités métallurgiques. Les routes gallo-romaines entourent la ville avec joie. Au cours du haut Moyen Âge, il est difficile de mesurer l'impact de la présence franque et le moment de la christianisation. Cependant, quelques indices laissent penser à une implantation d'origine germanique, puisque le premier nom de Guérard, mentionné en langage vernaculaire dans un texte de 1045 sous la forme "Wairar", signifie à la fois gué et boue en haut allemand, ce qui pourrait indiquer une installation franque et correspond bien au site du bourg, au bord du gué sur le Grand Morin dans une zone marécageuse. Quant à la christianisation, elle relie Guérard, dès le début, au petit monastère de l'île de la Celle-sur-Morin, fondé par le joyeux saint Blandin au milieu du VIIe siècle, soit un siècle après Chelles, Meaux et Faremoutiers.
Bienvenue à l'Église de Guérard, un lieu emblématique au cœur de notre commune. Venez explorer ce magnifique monument historique qui témoigne de notre riche patrimoine culturel. Que vous soyez un habitant local ou un visiteur de passage, l'Église de Guérard vous accueille avec chaleur et vous invite à découvrir ses secrets et ses merveilles. Venez vous imprégner de l'atmosphère paisible et solennelle de ce lieu de recueillement et de spiritualité. Nous sommes fiers de vous ouvrir nos portes et de partager avec vous l'histoire et la beauté de notre Église.
Le rempart de Guérard, situé à Guérard, France, est un élément historique qui témoigne du riche passé de la commune. Suite à la construction du groupe scolaire, seule une portion de ce rempart subsiste actuellement, et il est essentiel de la préserver. Cette portion est adjacent au vestige restauré de la tour, qui faisait autrefois partie de la porte d'entrée du bourg, la porte de Provins, située au sud de la Grande Rue. Cette structure historique est un élément authentique et significatif de l'histoire de Guérard, et doit être soigneusement conservée pour les générations futures.
La commune de Guérard, située en France, possède une histoire riche marquée par ses nombreux lavoirs. Certains de ces lavoirs, ou du moins leur structure, ont résisté à l'épreuve du temps et sont parvenus jusqu'à nous. On peut distinguer deux catégories de lavoirs à Guérard : ceux alimentés par les eaux du Grand Morin et d'autres sources. Parmi eux, le bateau lavoir de la route de Bicheret, emporté par les inondations dans les années passées, reste un témoignage poignant de l'histoire de la commune.
Au carrefour de la vie, les croix se dressent comme des symboles de foi et de protection depuis des siècles. Bien qu'elles marquent des limites, elles nous rappellent aussi que chaque chemin que nous empruntons est béni. Malgré le temps qui passe, certaines croix demeurent, témoignant de leur résilience et de leur importance. Ces croix, telles que la croix de Fer de Courtry ou la croix Saint-Georges dans la côte de Guérard, nous inspirent par leur présence et leur signification profonde. Elles nous rappellent que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une lumière pour nous guider. Chaque croix a son histoire, son nom, sa place dans notre monde. Elles nous enseignent la persévérance, la foi et l'amour. Elles nous montrent que malgré les épreuves, nous pouvons rester forts et avancer avec confiance. Alors, que ces croix anciennes nous inspirent à suivre notre propre chemin avec courage et détermination. Qu'elles nous rappellent que nous sommes capables de surmonter tous les obstacles et d'atteindre nos rêves les plus chers. Puissent-elles être pour nous un symbole d'espoir et de force, nous guidant vers un avenir lumineux et plein de promesses.
La commune de Guérard a une longue histoire viticole. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, 400 hectares sur les 2.000 de la commune étaient couverts de vignes, mais le phylloxéra a détruit cette ressource. Aujourd'hui, les activités viticoles se limitent à un peu plus de trois hectares. Le reste du territoire est principalement constitué de terrains en friches et de parcelles boisées abandonnées, traversées par des chemins de randonnée populaires. Les friches de la commune comprennent des chemins empierrés datant du septième siècle, utilisés pour transporter les tonneaux de vin vers les rives du Grand Morin pour être ensuite transportés jusqu'à Paris. Des documents historiques mentionnent des dons de vin au clergé, des processions pour sauver la vigne de la sécheresse, ainsi que des cartes et plans illustrant l'importance de la viticulture à Guérard au fil des siècles. Après l'arrivée du phylloxéra, seulement 150 hectares de vignes ont survécu sur la commune. Vers 1845, Guérard produisait entre 15 et 20 .000 hectolitres de vin, soutenant une population de 3.000 habitants qui a chuté à 700 au début du XXe siècle. Avant le découpage administratif de 1830, le village comptait plus de 600 hectares de vignes. Une plaque commémorative datée de 1893, dédiée à la vigne décimée par le phylloxéra, est toujours visible sur la façade de la mairie, avec une réplique à Monthérand.
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