Espèces nuisibles et parasites

Les espèces nuisibles et parasites peuvent causer de graves problèmes pour l'environnement et la santé humaine. Le moustique-tigre, le frelon asiatique et l'influenza aviaire sont quelques exemples d'espèces qui peuvent causer des nuisances importantes. Il est important de prendre des mesures pour contrôler et éliminer ces espèces afin de protéger notre santé et notre environnement.

Moustique tigre

Caractéristiques du moustique tigre : Le moustique tigre, également connu sous le nom d'Aedes albopictus, est un insecte de petite taille d'environ 5 millimètres. Il se distingue par ses rayures noires et blanches présentes sur l'abdomen et les pattes. Ce moustique est actif durant la journée, se montre très agressif, et a tendance à rester à proximité de son lieu de naissance. L'apparition du moustique tigre dans le sud de la France en 2004 a progressivement conduit à son implantation en Île-de-France, où il a été détecté pour la première fois à Créteil en 2015. Depuis lors, cet insecte s'est répandu dans 100 communes de la région, où réside 47% de la population francilienne. Outre les désagréments qu'il peut causer au quotidien, le moustique tigre est capable de transmettre des maladies virales telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. Il peut contracter ces maladies en piquant une personne infectée lors d'un voyage dans les zones tropicales, puis les transmettre à une autre personne n'ayant jamais quitté la métropole. Ce moustique réapparaît chaque printemps et colonise divers contenants naturels ou artificiels situés à proximité des habitations. La femelle pond ses œufs sur les rebords des récipients juste au-dessus du niveau d'eau, et ces œufs se développent rapidement une fois dans l'eau. La femelle peut pondre jusqu'à 1000 œufs au cours de sa courte vie de 4 à 5 semaines, et le moustique tigre évolue généralement dans un rayon de 150 mètres autour de son lieu de naissance. Il est essentiel de prendre des mesures pour limiter la présence du moustique tigre chez soi. En plus des actions préventives menées par les autorités locales, il est recommandé de mettre en place des gestes simples de mai à novembre pour empêcher l'invasion de ces insectes. Il est possible de signaler la présence de moustiques tigres sur un portail dédié afin d'évaluer la densité de leur présence et de contribuer à la lutte anti-vectorielle. Pour plus d'informations sur la protection contre le moustique tigre et les actions à entreprendre pour limiter sa prolifération, vous pouvez consulter le site de l'Agence Régionale de Santé (ARS) : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/moustique-tigre-en-ile-de-france. Il est important de noter que les œufs du moustique tigre peuvent survivre à des températures extrêmes et rester viables hors de l'eau pendant près d'un an.

Frelon asiatique

Depuis 2015, un plan d’action régional élaboré conjointement par la Fédération Régionale des Organisations Sanitaires Apicoles d'Île-de-France (FROSAIF) et FREDON Ile de France encadre l’arrivée du frelon asiatique sur le territoire francilien. Une charte des bonnes pratiques a ainsi été créée pour établir un protocole technique d’intervention respectueux de l’environnement, de la population et de l’opérateur, en faveur des entreprises de destruction.
Le frelon asiatique, qui a colonisé l’ensemble des départements, se voit plus actif dans les milieux urbains.
La seule façon de limiter son extension est la destruction du nid avant l’essaimage des fondatrices qui fonderont de nouveaux nids l’année suivante..

Qui contacter ?
N’intervenez jamais vous-même pour détruire un nid de frelon asiatique. En effet, le comportement du frelon asiatique le rend agressif lorsqu’on s’approche de son nid. Il est extrêmement dangereux de le faire sans protections adaptées. Il est nécessaire de faire appel à un professionnel équipé et formé pour ce type d’intervention. Les entreprises spécialisées pour intervenir sur le frelon asiatique sont les entreprises 3D.
Engagées pour répondre aux besoins des Franciliens, les entreprises signataires de la charte d’Île-de-France réunissent des professionnels expérimentés, respectueux des pratiques qui protègent l’environnement, soucieux de la sécurité des riverains et de leurs équipes d’opérateurs.
Réparties sur l’ensemble du territoire, ces entreprises 3D ont su s’adapter et réagir à l’arrivée du frelon asiatique en proposant des services adaptés à la demande » 

liste des entreprises intervenant dans votre secteur
 

POUR EN SAVOIR +
En 2004, des poteries chinoises sont importées en France. Elles contenaient une reine de frelon asiatique fécondée, qui s’en est échappée pour créer le premier nid dans le Lot-et-Garonne.

En 2011, le frelon asiatique a colonisé la moitié ouest de la France. En 2021, c’est la totalité du territoire qui est colonisée, à l’exception de quelques départements.

Influenza aviaire

L'influenza aviaire (IA) est une maladie infectieuse virale, très contagieuse. Elle affecte les oiseaux, notamment les volailles domestiques chez lesquelles elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène {HP), de graves manifestations cliniques associées généralement à une forte mortalité. Certaines souches HP peuvent être zoonotiques, c'est-à-dire transmissibles à l'homme.
 

Alors que le risque était passé de ce fait du niveau « négligeable» au niveau « modéré», par arrêté ministériel du 24 novembre 2023, la poursuite d'une forte dynamique d'infection en Europe a conduit les pouvoirs publics à placer l'ensemble du territoire en niveau de risque élevé vis-à-vis de l'IAHP, par arrêté du 4 décembre 2023 (publié le 5 décembre au Journal Officiel).

La DDPP de Seine-et-Marne a déjà communiqué auprès des éleveurs et vétérinaires du département pour rappeler l'importance de la plus stricte application des mesures de biosécurité (dont le nettoyage et la désinfection) en élevage et dans les véhicules de transport des animaux, mais aussi pour appeler à la plus grande vigilance vis-à-vis de l'influenza aviaire. Il s'agit en effet de permettre une détection précoce de la maladie et une déclaration à la DDPP la plus rapide possible. La mise en œuvre de ces mesures est essentielle pour éviter l'installation de ce virus sur notre territoire et permettre de protéger les élevages contre le risque qu'il représente.
 
Si les élevages professionnels sont connus de l'État du fait de leur déclaration obligatoire auprès de la DDPP, ce n'est pas le cas des propriétaires d'oiseaux et de basse-cour. Or, l'efficacité du dispositif repose sur la vigilance de l'ensemble des acteurs, y compris de ces détenteurs non professionnels.

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